Le projet de liaison autoroutière A31 bis entre Gye (Meurthe-et-Moselle) et la frontière luxembourgeoise vise à réduire la congestion, améliorer la sécurité des usagers et accompagner le développement économique.

Depuis la décision ministérielle du 12 février 2016, 11 réunions des comités de suivi par secteurs, 3 réunions de l'observatoire des trafics et 5 comités de pilotage organisés sous l'égide de Jean-Michel Stievenard, garant de la concertation, ont permis de débattre des orientations sur la poursuite du projet.

Les « assises de la mobilité » et notamment le travail du conseil d'orientation des infrastructures ont confirmé l'urgence et la nécessité d'inscrire ce grand projet à l'agenda. À cet effet, l'État, maître d'ouvrage du projet, s'appuyant sur les recommandations du garant, a défini des modalités d'information et participation du public pour partager, échanger et contribuer à la construction du projet avec le territoire et l'ensemble des parties prenantes jusqu’à l'enquête publique.

L'État à la suite d'un programme important d'études sollicitera l'avis du public sur les différents scénarios d'aménagement dans le cadre du projet A31 bis, dont :

• 4 options proposées pour le choix d'un fuseau de passage de la nouvelle liaison Richemont-Thionville-frontière luxembourgeoise réalisé selon le mode concessif ;
• 3 options proposées pour le choix d'un parti d'aménagement entre Toul et Dieulouard. Une option privilégiant l’aménagement sur place de l'A31 existante et deux options consistant en une liaison nouvelle en tracé neuf Toul-Dieulouard ;
• Les modalités de retraitement de l'infrastructure existante, que ce soit l'élargissement à 2 × 3 voies entre Augny-Fey et Bouxière-aux-dames ou des aménagements ponctuels, notamment au droit de certains échangeurs (Fey et Hauconcourt) en section centrale.

La concertation publique, nouvelle étape indispensable vers la déclaration d'utilité publique du projet, sera lancée cet automne.