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Sécurité - La gendarmerie nationale s’engage pour la sécurité des usagers des TER

Mise à jour : 23 juillet 2018

Pour améliorer la sécurité dans les TER du réseau Hauts-de-France et lutter contre le sentiment d’insécurité, la gendarmerie nationale déploie des patrouilles de militaires réservistes dans les trains et gares de la région Hauts-de-France. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’une expérimentation, en partenariat avec le conseil régional, autorité organisatrice des mobilités, et la SNCF, jusqu’au 31 décembre 2018, de nouvelles solutions permettant aux usagers de voyager en toute sécurité.

Le général de corps d’armée Jacques Hebrard, commandant la région de gendarmerie Hauts-de-France et la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Nord, Xavier Bertrand, président du conseil régional Hauts-de-France et Stéphane Volant, secrétaire général SNCF ont signé un protocole d'expérimentation de coopération, à la caserne Sénépart à Villeneuve d’Ascq.

L’événement a été l’occasion d’une rencontre avec des militaires du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Wizernes et une patrouille de réservistes, ayant participé, dans la matinée, à un service de sécurisation ferroviaire sur la ligne Saint-Omer - Audruicq dans le Pas-de-Calais.

Pendant 6 mois, près de 120 patrouilles, composées de trois gendarmes réservistes, seront déployées sur plusieurs du réseau TER Hauts-de-France. Elles surveilleront les trains et gares situées en zone de compétence de la gendarmerie pour mieux mailler le territoire, faire baisser la délinquance dans les gares et les trains, lutter contre la fraude et le sentiment d’insécurité dans certains trains.

Les réservistes viennent compléter un dispositif plus large englobant les forces de polices et de gendarmerie, les agents de la SNCF et les moyens de vidéosurveillance.

Le président du conseil régional a tenu à souligner le travail accompli pour la sécurité des usagers comme la qualité du partenariat avec la gendarmerie et la SNCF.

Cette expérimentation prévue pour 6 mois devrait déboucher à l’issue sur une convention régionale de partenariat.