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Installation du Comité local d’aide aux victimes de Paris

Mise à jour : 19 janvier 2018

Michel Cadot, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, a installé ce jour, en présence d’Élisabeth Pelsez, déléguée interministérielle à l’aide aux victimes, Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris, et de François Molins, procureur de la République de Paris, le Comité local d’aide aux victimes (CLAV) de Paris.

Un champs de compétences élargi

Le CLAV, institué ce jour, se substitue au Comité local de suivi des victimes d’actes de terrorisme (CLSV) installé sous l’autorité du préfet de la région d'Île-de-France, préfet de Paris, le 16 décembre 2016.

Cette modification entraîne la mise en place de nouvelles attributions du CLAV. Celui-ci voit ainsi son champ de compétences élargi aux victimes d’infractions pénales, d’actes de terrorisme, d’évènements climatiques majeurs et d’accidents collectifs.

Par ailleurs, il vise la structuration, la coordination, la mise en œuvre et l’amélioration des dispositifs locaux d’aide aux victimes notamment pour l’information et l’indemnisation des victimes, leur prise en charge juridique et sociale et leur accompagnement dans les démarches administratives.

Une organisation parisienne plus efficiente

Les réunions du CLAV se tiennent sous l'autorité du préfet de la région d'Île-de-France, préfet de Paris. Le secrétariat est assuré par la Direction départementale de la cohésion sociale de Paris, en lien avec le soutien du service des urgences du cabinet du préfet.
 
De plus, une structure pivot est mobilisable sur déclenchement par les autorités. Un système d'alerte et de mise en œuvre de cette structure pivot est également activable à travers le régime d'astreinte de la préfecture et les plans de continuité de l'administration des institutions parisiennes.

Le pilotage de cette structure pivot est assuré par la préfecture de la région Ile-de-France, préfecture de Paris pour les victimes d'actes de terrorisme, d'accidents collectifs et d'évènements climatiques majeurs alors qu'un comité de suivi copiloté par le parquet et la ville de Paris se réunit régulièrement pour les victimes d'infractions pénales.