À Paris, des usagers impliqués pour le dernier Atelier territorial francilien

Mise à jour : 28 décembre 2017

La salle des fêtes de la mairie du Xème a accueilli, mardi 14 novembre, l’Atelier parisien des Assises nationales de la mobilité, le dernier en Île-de-France. En présence de la maire d’arrondissement Alexandra Cordebard, cet évènement, présidé par François Ravier, secrétaire général de la préfecture d’Île-de-France, a été l’occasion pour les participants de débattre et d’échanger sur les mobilités plus propres et plus soutenables. Cette dernière réunion a rassemblé des usagers parisiens mais aussi de nombreuses personnes vivant en proche banlieue étaient présentes ce soir-là. Tous ont souligné l’importance de penser les transports en dehors des cadres techniques et thématiques habituels, à l’échelle régionale du Grand Paris.

Un plébiscite pour l’intermodalité

Les participants ont avant tout souhaité dépasser les différends qui opposent habituellement la voiture et les autres usages pour insister sur l’évolution des mobilités et non des modes.

Selon eux, l’intermodalité est encore trop peu assurée, notamment en ce qui concerne les trajets bus/métro ou la possibilité de prendre son vélo dans les transports en commun. Les différents modes de transports ne sont pas assez connectés entre eux et les relations entre usagers des différents modes sont conflictuelles. En effet, la gouvernance des transports en silo ne permet pas de visibilité globale des enjeux en particulier des liens entre transports et urbanisme.

Les questions de mobilité devraient donc être traitées de manière plus globales et intégrées puisque le cycliste peut également être piéton, automobiliste et utilisateur de transports en commun

Des mobilités plus propres pour supprimer les externalités négatives liées aux transports

Les participants ont également insisté sur la nécessité de développer des mobilités plus propres afin de répondre au défi écologique et améliorer le bien-être des usagers.

En effet, la saturation des transports en commun conduit à des externalités négatives comme la pollution ou les embouteillages. Aussi, afin de résorber ce problème, plusieurs propositions concrètes ont été faîtes comme l’aménagement de pistes cyclables dans Paris, lesquelles manquent aujourd’hui de continuité, ou encore l’augmentation du nombre de sorties pour les vélos sur les voies sur berge côté rive droite.