Val-de-Marne : faciliter les mobilités en renforçant l'intermodalité

Mise à jour : 28 décembre 2017

Le premier Atelier francilien des Assises nationales de la mobilité s’est tenu le mercredi 25 octobre sous l’égide du préfet du Val-de-Marne, Laurent Prévost. Il a permis aux participants d’échanger sur leur quotidien et leur usage des transports. Constitués en groupes de 6, ces derniers ont pu confronter leur point de vue et, ensemble, trouver des idées et propositions à faire remonter pour des mobilités plus intermodales et plus propres. Plusieurs points jugés essentiels pour les habitants du territoire ont été évoqués parmi lesquels l’intermodalité autour des gares,  le renforcement de la place du vélo dans l’espace public ou encore la nécessité d'inciter au co-voiturage, par exemple en lui réservant des voies sur les grands axes congestionnés. De manière plus structurelle, les participants ont partagé la nécessité d'œuvrer au rééquilibrage entre l’est et l'ouest francilien, en termes de répartition des activités résidentielles et économiques.

Un usage encore très important de la voiture, source de congestion routière et autoroutière

Les habitants du Val-de-Marne ont largement souligné l’encombrement des principaux axes de transport, que ce soit pour l’autoroute A86 ou les transports en commun. L’occupation de l’espace public et le stationnement sauvage gênent la circulation. Le déséquilibre entre la qualité des infrastructures permettant la circulation des voitures et celles concernant les autres modes de transports a été relevée comme un sujet de préoccupation majeure. Ces constats plaident en faveur d’une redéfinition de l’offre de transports collectifs, ce que devra permettre la Grand Paris Express et les projets de modernisation du réseau existant en cours.

 Des intermodalités à développer

Pour les usagers, l’intermodalité doit être facilitée, en particulier en rendant plus lisible l’articulation entre les différents modes. En particulier, les pistes cyclables, partagées avec la route, doivent être mieux connectées au réseau de transport existant et trouver des prolongations utiles vers les zones d'activités pour faciliter l'usage du vélo, et répondre aux enjeux de transition énergétique et écologique soulevés par ces Assises.