Le franchissement de ce faisceau ferroviaire Paris Nord à Saint-Denis, large de 300 mètres, était en projet depuis près de 12 ans. Il s’agit d’un chantier techniquement très complexe compte-tenu des travaux sur l’enceinte ferroviaire mais également d’un projet urbain essentiel à la cohérence du territoire dionysien et à la mobilité sur cette partie emblématique de la métropole francilienne.

Les chantiers en cours, la mise en œuvre du réseau du Grand Paris Express et l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques sont venus renforcer la pertinence du projet et l’urgence à décider.

Un projet fédérateur acté

Les efforts de toutes les parties prenantes, salués conjointement le 25 juin par le Préfet de Paris, Préfet de région, et le Président de Plaine Commune, Patrick Braouezec, ont permis d’aboutir à cette décision espérée de longue date. Des travaux complémentaires avec la SNCF ont permis de réduire le coût total du projet de quelque 6 millions pour atteindre 188 millions d’euros, tandis que la participation de l’État a été abondée de 20 millions d’euros, en plus des 30 millions initiaux ; la Métropole du Grand Paris s’est engagée pour 5 millions et la Société du Grand Paris a consenti à une participation supplémentaire de 3,3 millions d’euros au titre de l’intermodalité qu’elle se doit d’assurer entre les gares. Ces financements viennent compléter ceux préalablement décidés par les autres partenaires (Plaine Commune, Département de la Seine-Saint-Denis, Ville de Saint-Denis).

Place à l’intermodalité

Le Franchissement urbain Pleyel sera réalisé en deux phases. La première partie, permettant le passage des circulations douces et l'interconnexion entre les gares, sera praticable pour 2024, l’autre partie accessible aux véhicules sera réalisée immédiatement après les Jeux Olympiques et Paralympiques.

La réalisation du pont-bâti concrétisera l’ambition urbaine de liaisons, entre les quartiers de la Plaine et Pleyel, mais aussi pour tout le Nord de la métropole parisienne.