Transports - La croissance du marché des cars en Île-de-France nécessite un meilleur aménagement des gares
La Direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA) d’Île-de-France conçoit et coordonne les politiques de l’État en matière de transport dans la région capitale. À ce titre, elle a réalisé, en partenariat avec le bureau d’études Systra, une étude prospective sur les gares et autres aménagements de transports routiers en Île-de-France pour les services réguliers interurbains de transport de personnes.
La loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « loi Macron », promulguée le 6 août 2015, a permis la libéralisation du transport routier de voyageurs pour les liaisons d’une distance supérieure à 100 kilomètres, sans condition de cabotage sur une ligne internationale comme c’était le cas jusque-là.
Jusqu’à 25 millions de passagers en 2030
On observe depuis cette date une croissance progressive du nombre de passagers et de l’offre proposée : Paris est le principal point de départ et d’arrivée, avec près des deux tiers des voyages effectués.
L’étude réalisée par la DRIEA propose ainsi un état des lieux des modalités de desserte des lignes desservant l’Île-de-France. Elle estime entre 15 et 25 millions, soit 12 % du trafic actuel longue distance TGV et trains Intercités, la fréquentation de ces cars d’ici 2030. Cette croissance potentielle rend nécessaire un aménagement conséquent des gares routières dans la région, notamment en termes de services pour les usagers et les conducteurs à leurs abords.
Pour en savoir plus, consultez la fiche synthétique de cette étude et le site de la DRIEA :
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