Environnement - Adoption du 11e programme « Eau et Climat objectif 2024 »
Le comité de bassin Seine-Normandie, réuni le 9 octobre sous la présidence de François Sauvadet, et le conseil d’administration de l’Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN), présidé par Michel Cadot, ont adopté à l’unanimité le 11e programme de l’AESN, pour la période 2019 à 2024. 3,84 milliards d’euros seront investis sur cette période pour soutenir des actions prioritaires pour l’eau, la biodiversité et l’adaptation au changement climatique, au plus près des territoires.
Une politique de l’eau au service de la politique de l’environnement
Ce nouveau programme « Eau et Climat » fixe cinq priorités : la reconquête de la qualité des eaux des rivières et lacs, du littoral et des eaux souterraines, l’adaptation des territoires au changement climatique, la restauration de la biodiversité en lien avec l’eau, les milieux humides et littoraux, la solidarité avec les territoires ruraux et la protection de la santé publique.
« Nous sommes dans une période de réorganisation de la politique de l’eau et de la biodiversité. Les compétences GEMAPI sont confiées aux EPCI qui doivent s’organiser ensemble. Ce programme est le fruit du travail que nous menons depuis un an et demi et constitue une vraie satisfaction pour moi » a souligné Michel Cadot, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris.
Ce 11e programme a été voté à l’unanimité par tous les partenaires du parlement de l’eau « ce qui prouve que l’on n’avance bien qu’ensemble tel que le parlement de l’eau fonctionne depuis plusieurs décennies » a souligné le préfet. Pour conclure, François Sauvadet a précisé que « Le parlement de l'eau est très moderne avec une diversité d’acteurs qui arrivent à une convergence et à l'unanimité des décisions. C’est un bel exemple pour notre pays ».
Reconquérir la qualité de l’eau et s’adapter au changement climatique
L’objectif est d’atteindre 62 % des masses d’eau en bon état en 2021, tout en déclinant dans les territoires de la stratégie d’adaptation au changement climatique face à l’augmentation des évènements extrêmes et la baisse des quantités d’eau disponibles.
Par ailleurs, ce programme est « moins coûteux car nous passons de 4,3 milliards à 3,8 milliards d’euros » a précisé François Sauvadet. En outre, il s’accompagne d’une baisse de 13 % des redevances prélevées par l’AESN, qui contribue ainsi à l’effort national de maîtrise de dépense publique et de réduction de la pression fiscale. Celle-ci se traduira par une diminution de la redevance pour pollution domestique payée par les consommateurs d’eau.
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