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Parcours emploi compétences - Subventions de l’État : 45 à 60 % du SMIC brut en Île-de-France

Mise à jour : 05 avril 2018
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Image293214 : © Direccte

En Île-de-France, les Parcours emploi compétences, nouveau dispositif d’emploi aidés, vont bénéficier de subventions de l’État à hauteur de 45 à 60 % du SMICSalaire minimum interprofessionnel de croissance brut.

Le parcours emploi compétences, un nouveau dispositif d’insertion professionnelle

Les Parcours emploi compétences constituent un nouveau dispositif d’insertion professionnelle. Ils s’adressent aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés professionnelles et sociales d’accès à l’emploi. Parmi celles-ci, une attention particulière est portée aux travailleurs handicapés et aux résidents des quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Les bénéficiaires sont orientés vers un Parcours emploi compétence après un diagnostic réalisé par un conseiller du service public de l’emploi. Le parcours, d’une durée initiale de 9 à 12 mois, met l’accent sur la formation, l’acquisition de compétences et l’accompagnement professionnel.

Pour quels employeurs ?

Les Parcours sont réservés aux employeurs du secteur non-marchand (collectivités locales, associations…). Le poste concerné devra permettre l’acquisition de compétences transférables et valorisables pour accéder à des métiers qui recrutent. L’employeur devra être en capacité d’accompagner au quotidien la personne recrutée (désignation d’un tuteur) et de faciliter sa formation.  Le montant de l’aide accordée aux employeurs varie de 45 à 60 % du Smic brut selon le profil des bénéficiaires et les structures d’accueil.

Un accompagnement tout le long du parcours

Le salarié en Parcours emploi compétences bénéficie tout au long de son contrat d’un accompagnement de son conseiller emploi référent articulé autour de trois phases :

  • un entretien avec le référent prescripteur du service public de l’emploi, l’employeur et le futur salarié au moment de la signature de la demande d’aide. Il doit permettre la formalisation des engagements ainsi que la déclinaison des compétences que le poste doit permettre d’acquérir ;
  • un suivi durant le contrat ;
  • un entretien de sortie en cas de besoin, un à trois mois avant la fin du contrat. Il doit permettre de maintenir le bénéficiaire dans une posture de recherche active d’emploi, de faire le point sur les compétences acquises, d’évaluer le cas échéant l’opportunité d’un renouvellement de l’aide au regard de l’intérêt pour le bénéficiaire et des actions de formation engagées, de mobiliser des prestations, ou encore d’enclencher une action de formation complémentaire aux compétences acquises pendant le parcours.

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