Actualité

Présentation de quatre tapisseries de choeur à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse

Mise à jour : 13 décembre 2016

Détail de l'ordination de St Etienne

Présentées durant une dizaine de jours en mars dernier, quatre tapisseries du XVIIe siècle évoquant la vie de saint Étienne sont à nouveau accrochées dans le chœur de la cathédrale, du 16 décembre 2016 au 4 janvier 2017.

La cathédrale de Saint-Étienne de Toulouse, propriété de l’État, conserve un bel ensemble d’une trentaine de tapisseries affectées au culte, datant du XVIe au XVIIIe siècles et classées au titre des Monuments historiques en 1897.

Souffrant de déformations dangereuses et de déchirures liées aux modes d’accrochage ainsi que de décolorations dues à une exposition permanente à la lumière, elles ont dû être déposées il y a quelques années.

Grâce à la mise au point d'un système d’accrochage sur mesure, sans dommage pour les tapisseries ni les stalles, imaginé à la faveur d'une étude commandée par la direction régionale des affaires culturelles, quatre pièces murales sont de nouveau présentées, du 16 décembre 2016 au 4 janvier 2017, dans le chœur de la cathédrale de Saint-Étienne.

Afin que ces œuvres fragiles bénéficient d'un temps de repos assurant leur bonne conservation, et malgré un nouveau système d'accrochage, seule une présentation de courte durée, deux fois par an, est envisageable.

La tenture illustrant la vie de saint Étienne : une œuvre majeure

Commandées en 1608 par Jean Daffis, évêque de Lombez et prévôt du chapitre de la cathédrale, ces œuvres de 2 m de haut et de près de 5 m de large, faisant partie d’une série de huit tapisseries, illustrent des épisodes de la vie du saint : l’ordination, la lapidation, la translation des reliques et l’ensevelissement de saint Étienne.

Au-delà de l’iconographie religieuse, elles présentent des scènes vivantes et colorées, chargées de nombreux personnages richement vêtus et de magnifiques décors, dont le détail des fonds, des arbres ou des éléments d’architecture témoignent de la prouesse technique des maîtres tapissiers de ce tout début du XVIIe siècle. Chacune est dotée d’une longue inscription, au bas de la tapisserie, décrivant l’iconographie de la scène ainsi que des armoiries de l’évêque de Lombez : "D’argent à la bande de gueules chargée de trois rosettes d’or, tenues par un diacre et timbrées d’une mitre et d’une crosse."

Coût des travaux

Les travaux de restauration des tapisseries, de mise en sécurité des meubles de conservation, d'études et de fabrication du système d'accrochage s'élèvent, sur une période d'une quinzaine d'années, à 172 000 euros, pris en charge par l'État (Direction régionale des affaires culturelles).

Lire la suite sur le site de la DRAC Occitanie