L'aménagement numérique

Mise à jour : 17 décembre 2015

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L’intention de l’aménagement numérique est de limiter les déséquilibres entre les territoires sur le plan de leur accessibilité et de leur compétitivité dans la société de l'information et de la connaissance.

La délégation régionale au numérique

Cette délégation régionale est rattachée au secrétariat général pour les affaires régionales. Elle a pour mission de décliner au niveau de la région les politiques publiques nationales en matière de numérique mais aussi d'impulser au niveau national des innovations pouvant ensuite faire l'objet d'une généralisation sur l'ensemble du territoire.

La création en janvier 2016 de la délégation régionale au numérique traduit la nécessité d'une approche globale du numérique dans les territoires : le déploiement d'un socle d'infrastructures, le développement de services individuels et collectifs innovants tirant partie de ces réseaux, la création d'activités nouvelles et d'emplois locaux, et la transition numérique accompagnant la modernisation des services de l’État.

L'appui aux collectivités territoriales, et la co-construction de projets locaux, est centrale dans l'action de la délégation. Parmi toutes les thématiques abordées par la délégation, deux d'entre elles sont détaillées ci-dessous.

Offrir des infrastructures numériques performantes à l'ensemble des territoires

Le gouvernement a fait le choix de l’accès au numérique dans tous les territoires avec un double objectif :

Depuis 2003, plusieurs programmes ont déjà permis d'apporter le service de téléphonie mobile dans nombreux territoires de la région. Néanmoins, les problèmes de couverture mobile persistent dans certaines zones rurales et il a été décidé lors du comité interministériel aux ruralités de mars 2015 de résorber ces dernières « zones blanches » de téléphonie. Le  second semestre 2015 a ainsi été marqué par une phase de recensement de ces communes « zones blanches », c'est à dire qui n'ont accès à aucune couverture mobile. Ce recensement est piloté par le préfet de région, en partenariat avec les conseils départementaux et les opérateurs de télécommunications. Il a ainsi été identifié XXX nouvelles zones blanches, ce qui représente près du tiers des zones blanches au niveau national.

Au delà des infrastructures mobiles, la mise en place du Plan France Très Haut Débit constitue le plus vaste chantier de déploiement d'infrastructure mené depuis des années. Lancé au printemps 2013 avec la mobilisation de plus de 3 milliards d’euros de subvention de l’État, ce plan vise à

couvrir l’intégralité du territoire en dix ans, c'est- à-dire proposer un accès à internet performant à

l'ensemble des logements, des entreprises et des administrations. Dans la région, le financement de l’État aux projets départementaux est estimé à plus de 200 millions d'euros.

L'innovation publique au coeur de la région avec l'open data

Le préfet de région a proposé en 2015 au Commissariat Général à l'Investissement (CGI) un projet visant à promouvoir l'open data dans la région : le projet OpenDataLab. Ce projet a été retenu dans le cadre des programmes d'investissements d'avenir et la première phase se terminera mi- 2017. Il est également financé dans le cadre du contrat de plan État-Région (CPER).

Cette expérience pilote unique en France, vise à soutenir l'ouverture des données publiques selon plusieurs axes :

1°/ L'appui aux communes et aux regroupements de communes pour l'ouverture de leurs données.

Les collectivités de plus de 3 500 habitants ont l'obligation depuis 2015 d'ouvrir leurs données publiques lorsque ces données existent au format électronique et lorsqu'elles rentrent dans le cadre des données pouvant être rendues publiques. L'objectif du projet OpenDataLab est d'apporter à ces communes de taille moyenne un appui méthodologique, technique et juridique afin qu'elles puissent monter en compétence sur ce nouveau domaine qu'est l'open data.

2°/ La structuration des données ouvertes

Aujourd'hui, il est avéré que le simple fait d'ouvrir des données publiques ne déclenche pas systématiquement une réutilisation de ces données. Le projet OpenDataLab propose donc de confronter les producteurs de données avec les réutilisateurs potentiels afin d'identifier en quoi les données pourrait être améliorées (type de donnée, format, licence, métadonnées...). Pour se faire, des cercles de producteurs-réutilisateurs sont constitués, filière par filière. Dans un premier temps, la filière de l'eau a été choisie pour mener ce travail de structuration des données.