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Economie - Atouts et défis de la région Hauts-de-France

Mise à jour : 16 octobre 2017

Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, préfet du Nord, Jean-Christophe Fanouillet, le directeur de l’Insee Hauts-de-France et Sébastien Terra, chef adjoint du service études et diffusion de l’Insee Hauts-de-France ont présenté, le vendredi 13 octobre 2017, lors d’une conférence de presse les atouts et défis de la région Hauts-de-France.

L’Insee Hauts-de-France et le secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) de la préfecture de la région Hauts-de-France ont réalisé un diagnostic sur les atouts et les défis des Hauts-de-France dans le prolongement de l’atlas publié fin 2015 qui avait établi un diagnostic stratégique de la future grande région.

La région joue un rôle économique majeur grâce à une industrie encore très présente et au développement de la logistique plus important qu’ailleurs. D’une part, la fabrication de matériels de transport, d’équipements automobiles et l’industrie automobile sont des fleurons de l’industrie régionale. La région est aussi leader dans la construction ferroviaire... (Insee Analyses n° 46). D’autre part, la position géographique privilégiée des Hauts-de-France est propice au développement logistique. Troisième au classement national de ce secteur en termes d’emplois, les Hauts-de-France ont un rôle majeur dans le stockage-entreposage, le transport routier par fret et le conditionnement (Insee Analyses n° 55).

Par ailleurs, la façade maritime génère des activités diversifiées (tourisme littoral, produits de la mer, transport maritime et fluvial, production d’énergies…) portées par les trois ports de la région : Boulogne-sur-Mer (1er port de pêche français), Calais (port à vocation transmanche) et Dunkerque (3e port français pour le tonnage total de marchandises). Ces activités liées à la mer exercent aussi un effet d’entraînement sur les territoires situés à l’intérieur des terres (Insee Analyses n° 47).

Les Hauts-de-France, première région de province pour l’influence de ses sièges sociaux. En 2013, 180 000 emplois, représentant 23 % des salariés contrôlés par des centres de décision implantés en Hauts-de-France, sont situés dans les autres régions françaises. Ce taux de contrôle est le plus élevé des régions de France de province, devant la Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Ce rayonnement important de la région s’observe principalement dans le secteur du commerce. Parallèlement, la région est aussi davantage dépendante de l’extérieur que la plupart des autres régions de province (Insee Analyses n° 53).

Une région dont la création de richesses se concentre sur la métropole lilloise. En 2014, le Produit Intérieur Brut (PIB) des Hauts-de-France s’élève à 154 milliards d’euros, soit 7,3 % du PIB de France métropolitaine. Le niveau de diplômes moins élevé des actifs et la moindre part des activités à forte valeur ajoutée dans la région modèrent cette contribution à la création de la richesse nationale (Insee Analyses n° 54). Or, les activités de haute valeur ajoutée font appel à des niveaux de qualification élevés. Ces activités se concentrent dans la métropole lilloise (Insee Analyses n° 57), tout comme les emplois des activités numériques (Insee Analyses n° 56).

Pour en savoir plus, consultez le site de l’Insee Hauts-de-France