Conseillez à un ami

Les champs marqués d’un * sont obligatoires.

nom@exemple.fr

nom@exemple.fr

Chargement en cours...


Protocoles départementaux de lutte contre les violences faites aux femmes

L’État agit avec détermination pour faire reculer les violences faites aux femmes et mieux protéger les victimes. Des progrès considérables ont été réalisés grâce aux plans nationaux successifs. Les violences sont mieux repérées, les victimes et les auteurs mieux pris en charge. Ainsi, le 3919 écoute et oriente toujours plus de femmes (50 000 appels par an en moyenne) ; 327 lieux d’écoute de proximité sont recensés ; 1550 places d’hébergement ont été créées (94 % de l’objectif à atteindre en 2017) ; 530 téléphones grave danger (TGD) ont été déployés dans les territoires ; plus de 300 000 professionneles ont été formées. Les violences faites aux femmes sont désormais mieux connues et davantage dénoncées. La tolérance sociale diminue.Toutefois, les violences faites aux femmes demeurent massives et tuent encore dans notre société. La persistance de ces violences est intolérable, non seulement car elles bafouent les droits et la dignité des femmes, mais aussi car elles sont le premier obstacle à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Ce constat appelle un engagement sans relâche de la part de l’État et de toutes les actrices et acteurs qui participent à cette politique.
Le 5ème plan de mobilisation et de lutte contre les violences (2017-2019) a pour ambition de permettre à toutes les femmes victimes de violences d’accéder à leurs droits, d’être protégées, le droit d’être accompagnées pour sortir des violences et se reconstruire. Pour cela, le plan fixe trois objectifs :
1. consolider le parcours de sortie des violences des femmes victimes de violences ;
2. répondre à la diversité des situations, des territoires et des formes de violences ;
3. prévenir les violences en luttant contre le sexisme et la récidive.
Les présents protocoles visent à décliner le plan national pour trois ans dans les département de la Vendée, de la Loire Atlantique, de la Mayenne, et de la Maine-et-Loire. Il est l’occasion de formaliser le partenariat existant entre les services de l’État, l’institution judiciaire, ainsi que les collectivités territoriales et l’ensemble des actrices et acteurs impliqués dans la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. Cet outil permet de mieux connaître le rôle de chacun, de renforcer la complémentarité des interventions et dont la mise en œuvre fera l’objet d’un suivi régulier. Ce n’est que par une mobilisation collective qu’il est possible d’attaquer le problème à sa source et de faire reculer les violences sexistes.