L’objectif étant de dresser un état des lieux sur les travaux effectués afin de trouver des axes de travail pour permettre l’amélioration du suivi sanitaire des animaux de ferme.

Cette démarche, entamée depuis 2022, fait suite aux travaux conduits dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt lancé en février 2022 par le Conseil national de l’ordre des vétérinaires.

Une filière fortement soutenue par l’État

Le préfet de région a tenu à rappeler que la filière élevage était « une préoccupation majeure de l’État, de par l’enjeu économique pour les éleveurs, le maintien de la santé publique vis-à-vis des maladies transmissibles à l’humain et le bien-être animal, ainsi que pour le développement global du territoire d’Île-de-France ».

Par conséquent, ces travaux ont bénéficié d’un financement État de 15 000€ pour l’accompagnement de l’étude en Île-de-France et d’un appui financier de la préfecture de région à hauteur de 100 000€ en 2023 au titre du Fonds National d'Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT).

« Investir dans la surveillance et la prévention restera toujours le meilleur moyen de limiter les crises sanitaires ainsi que leur impact économique »

En outre, Le préfet a félicité le travail collectif effectué entre éleveurs et vétérinaires sous la coordination de la Direction régionale et interdépartementale de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt d’Île-de-France, pour leur implication dans le maintien de la filière élevage en Île-de-France.

L’île-de-France, une région à fort potentiel rural

Avec ses 12 millions d’habitants à nourrir et une demande croissante en termes d’alimentation de proximité, la région Île-de-France est aussi une région rurale, bien que la plus peuplée de France.

Elle se caractérise par une forte augmentation des « petits détenteurs » de volailles, d’ovins et caprins, des fermes pédagogiques, des zoos et des activités d’éco-pâturage qui sont le reflet d’une société qui souhaite un lien « homme/animal » plus proche, de plus en plus soucieuse de leur bien-être. De ce fait, le vétérinaire est le mieux placé pour limiter au maximum ces risques par le conseil et l’accompagnement ainsi que par les soins dispensés aux animaux.

Il revient maintenant aux collectivités territoriales à qui la loi "DADDUE" a ouvert la possibilité de financer des projets dans ce domaine, d’étudier de près leur capacité à mettre en œuvre des solutions innovantes pour soutenir la filière.