Le 25 novembre dans l'histoire

Cette célébration de la journée internationale a pour origine l'assassinat le 25 novembre 1960, en République dominicaine, des sœurs Mirabal sur les ordres du dictateur et chef de l'État, Rafael Trujillo, après qu’elles aient subi des violences, au sein de leur famille ou hors du cercle familial (viols, coups et harcèlement sexuel), et des violences commises par l'État (tortures, viols des femmes incarcérées pour des raisons politiques).

Dans la résolution 54/134 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’ONU invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des actions pour sensibiliser l’opinion au problème des violences faites aux femmes.

Quelles sont les différentes formes de violences sexistes et sexuelles ?

• violences au sein du couple
• violences sexuelles
• harcèlements
• outrages sexistes
• mutilations sexuelles féminines
• mariage forcé
• système prostitutionnel

Le programme par département

Les services de l’État en région Bretagne sont pleinement mobilisés aux côtés des associations, des collectivités, de tous les acteurs et partenaires engagés dans le combat contre les violences faites aux femmes.

Les programmes - présentés par département - rassemblent les initiatives de l'État, des collectivités locales, des associations et des partenaires de l'égalité en Bretagne.

• Consultez le programme des manifestions organisées dans les Côtes-d'Armor
• Consultez le programme des manifestions organisées en Ille-et-Vilaine
• Consultez le programme des manifestions organisées dans le Morbihan
• Consultez le programme des manifestions organisées dans le Finistère

La campagne nationale

À l’occasion de cette journée de lutte, le Gouvernement lance la campagne « Levons les yeux », une campagne à destination des victimes et témoins de violences dans les transports. L’objectif est d’outiller les victimes et les témoins en leur donnant accès aux dispositifs existants afin d'agir et réagir en cas de situation de violences.

• Consultez le guide pratique pour mettre fin aux violences sexistes et sexuelles dans les transports en commun, "Levons les yeux."

Au quotidien

Les outils d’aide et d’urgence

• Le 3919

Le 3919, numéro national d’écoute anonyme et gratuit, disponible 24h/24 7j/7 : ce numéro vous permet de joindre des écoutantes spécialisées, qui pourront vous informer, vous conseiller et, si nécessaire, vous orienter vers des dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge.

La plateforme de signalement en ligne arretonslesviolences.gouv.fr sur laquelle vous pouvez trouver tous les outils et informations sur le sujet des violences sexistes et sexuelles, mais aussi échanger, de façon anonyme et gratuite, avec des professionnels des forces de l’ordre.

• Le 17

Le 17, numéro d’urgence police secours ; vous pouvez aussi joindre par SMS le 114.

Les affiches départementales |  Vos structures de proximité

Dans le cadre de son action déterminée pour lutter contre les violences faites aux femmes, l’État en Bretagne déploient des dispositifs d'accompagnement des victimes, mais également divers outils de communication permettant d'informer le plus grand nombre.

Le guide à destination des familles de féminicides

Le terme féminicide est un mot-valise constitué des mots féminin et homicide. Le mot a été popularisé en 1992 par la militante féministe américaine Diana Russell dans son livre Femicide : politics of woman Killing. Elle définit ainsi le mot qu'elle avait elle-même inventé dès 1976 : "le meurtre d'une femme parce qu'elle est une femme".

L’OMSOrganisation Mondiale de la Santé classe les féminicides en quatre catégories :

• Le féminicide intime : commis par un époux ou un compagnon, actuel ou ancien
• Le crime d’honneur : une femme ou une fille tuée par un membre de sa famille parce qu’elle a commis ce qui est perçu comme une transgression, sexuelle ou dans son comportement
• Le féminicide lié à la dot : il est commis sur la future mariée par sa belle-famille, du fait d’un désaccord entre les deux familles autour de la dot
• Le féminicide non-intime : commis par une personne qui n’est pas en relation avec la victime

La vidéo "Violences faites aux femmes : comprendre pour agir" de Johanna Bedeau Version sous-titrée avec LSF 

À l’occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) présente le film réalisé par Johanna Bedeau : Violences faites aux femmes : comprendre pour agir

• Consultez l'article Comprendre pour agir : un nouveau film de 4 minutes sur le site arrêtons les violences

►  Les liens utiles

> Le site internet  Arrêtons les violences
> Le service en ligne  Signaler une violence conjugale, sexuelle ou sexiste   sur le site du Service public